La première ligne téléphonique mobile sur la Lune sera installée par la NASA et Nokia, d’ici la fin de l’année 2022, selon un communiqué du groupe finlandais Nokia.
Si les premiers pas de l’homme sur la Lune remontent à 1972, le premier réseau de téléphonie mobile opérationnel depuis la Lune sera déployer d’ici 2022. En fait, c’est ce qu’a annoncé le lundi 19 octobre la compagnie Nokia qui va le construire pour la NASA. Cela sera réalisé dans le cadre du projet de base humaine permanente de l’agence spatiale américaine.
La confirmation a été donnée à l’AFP par la NASA que cette ligne de téléphonie mobile sera le premier réseau cellulaire sur la Lune, où les derniers pas de l’homme remontent à 1972.
En effet, le premier réseau cellulaire sur la Lune doit-être déployé sur la surface lunaire dès la fin de l’année 2022, via l’alunisseur. Un projet sur lequel travaille la société américaine Intuitive Machines, d’après les précisions de la compagnie finlandaise Nokia lors d’un communiqué. Ce sera un réseau 4 G ultra-compact, économe en énergie et résistant aux conditions spatiales.
« Lors de son déploiement sur la Lune, le réseau doit pouvoir s’autoconfigurer. Il doit pouvoir aussi permettre la connexion sans de toute activité que les astronautes devront mener. Ce réseau doit permettre également la communication vocale et visuelle, l’échange de données biométriques et la télémétrie, ou encore le déploiement et la manœuvre de robots », souligne la compagnie Nokia qui évolue dans le monde depuis 1865.
Dans un communiqué, la NASA a expliqué que « le système permettra d’assurer la communication à la surface de la Lune sur de plus grandes distances, à plus grande vitesse, et plus fiable que les standards actuels ».
Lors de la mission Artémis 3 sur la Lune en 2024, deux astronautes américains, parmi lesquels une femme, doivent fouler le sol lunaire. Et, la NASA veut y mettre une base permanente. Ce qui peut être la préparation à une éventuelle mission vers Mars.
Le contrat pour la réalisation de ce gigantesque projet a été remporté par la filiale américaine de Nokia pour la maudite somme de 14,1 millions de dollars dans le cadre d’un ensemble de contrat de pointe révélés par la NASA.
Cette innovation est considéré comme un pas géant pour le monde du numérique.