Après le scandale de Cambridge Analytica en 2018, Facebook a créé une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de récupérer toutes leurs informations sur Facebook. Privacy international s’est chargé de tester la fonctionnalité.
Des informations inexactes selon privacy international
Privacy international reproche à Facebook d’avoir proposé un “outil précis” en fait qui est tout autre.
L’organisation a téléchargé toutes les informations relatives aux annonces et aux enterprises qui ont ajouté les informations d’utilisateurs. La liste est incomplète, en plus, elle evolue sans cesse.
La liste des annonceurs est soumise aux utilisateurs qui ont simplement utilisé “l’outil d’audience personnalisée”. Ce dernier recours a un identifiant facebook, un e-mail et un numéro de téléphone. Pourtant, les annonceurs ont pu avoir à des données confidentielles et sensibles.
L’outil proposé par facebook permet pas vraiment d’identifier les enterprises qui ont téléchargé nos données personnelles. Privacy International affirme qu’un utilisateur n’est jamais en mesure de voir l’ensemble des entreprises qui ont ajouté une liste avec ses données personnelles.
-“Hors facebook” une fonctionnalité inefficace”
Depuis fin janvier, facebook a déployé une fonctionnalité nommée “activité hors facebook”. Elle permet de voir et contrôler les données que d’autres applications et site web partagent avec facebook.
Une seconde fois Privacy International révèle les faiblesses de l’outil. Ce dernier n’éclaircit pas les utilisateurs sur ce qui a réellement été partagé à leur sujet. Ce qui empêche aux utilisateurs d’agir et limiter le partage des données externes avec facebook.
En grande partie, Facebook fait face à une crise liée à la confiance. On parlerait même de nouvel abus de confiance. Car, Le fait de ne pas fournir aux utilisateurs des informations précises et complètes dans les rapports risque d’empirer les choses.