Suite à l’assaut de ses partisans dans le Capitole le 6 Janvier dernier, Donald Trump a été banni de Twitter. Dix mois plus tard, l’ex-président américain porte plainte contre la plateforme devant la justice.
Ce Vendredi 1er Octobre, Donald Trump a déposé une plainte auprès du tribunal Fédéral du District Sud de Floride. Il a demandé à la justice de contraindre Twitter à réactiver son compte. En effet, l’ex président américain estime être victime d’une censure à son encontre qui, selon lui, viole sa liberté d’expression.
Dans sa plainte, Donald Trump estime que le réseau social a été contraint de le suspendre sous les pressions du Parlement américain. Pourtant, le réseau social a été clair sur le fait que cette suspension fait suite à des tweets de l’homme d’affaires américain notamment ceux insinuant des fraudes électorales. Certains de ces tweets ont été aussi jugés de viser à “inciter d’autres personnes à reproduire des actes violents”.
Le bannissement de Donald Trump sur Twitter
“Après avoir examiné de près les récents tweets du compte @realDonaldTrump et le contexte qui les entoure – en particulier la façon dont ils sont reçus et interprétés sur et hors Twitter – nous avons suspendu définitivement le compte en raison du risque de nouvelles incitations à la violence”, a expliqué Twitter lors de la suppression du compte de l’ex président américain. En effet, le compte Twitter de Donald Trump qui comptait plus de 88 millions de followers a été évincé après l’intrusion de centaines de ses partisans au Congrès américain. Ces derniers voulaient empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle. Cinq personnes ont perdu leur vie dans cet assaut.
Si plus d’un s’attendaient à ce que l’éviction de Donald Trump soit éphémère, l’oiseau bleu a décidé que cette suspension était définitive. La plateforme a déclaré effectivement que personne ne jouirait de traitement de faveur quant à ses règlements. Par conséquent, “Trump ne reviendra pas sur le réseau social. Même s’il décide de se présenter aux élections présidentielles en 2024 et qu’il parvient à les remporter, cela ne changera en rien à cette décision”. C’est ce qu’a fait comprendre le directeur financier de Twitter dans un interview accordé à la chaîne CNBC.
Une plainte collective pour “censure illégale et inconstitutionnelle”
Selon la demande déposée par Donald Trump, Twitter “ exerce un degré de pouvoir et de contrôle sur le discours politique dans ce pays qui est immense , sans précédent et profondément dangereux pour le débat démocratique ouvert”. Dans cette même plainte, le réseau social est accusé d’avoir exercé différentes censures contre lui . Ses avocats jugent que l’ex locataire de la Maison Blanche a été accusé à tort. Ils déplorent le fait que les tweets de ce dernier soient associés à la désinformation ou à la glorification de la violence.
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De surcroît, Donald Trump a annoncé le lancement d’une plainte collective contre Twitter, Facebook et Google ainsi que leurs patrons, les accusant d’être responsables d’une censure “illégale, inconstitutionnelle”. En effet, le 45ème président des Etats-Unis a été banni d’autres plateformes comme Facebook et Instagram. D’ailleurs, le riche républicain a même manifesté l’ambition de créer sa propre plateforme suite à ce fâcheux événement. Cependant, le milliardaire ne semble pas vouloir lâcher prise et persiste à demander de rendre des comptes. Donald Trump aura-t-il raison des géants du web?
Leila JOSEPH
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