Comment certains pays utilisent les TICs pour lutter contre la COVID19 ?

Depuis son apparition en chine en décembre 2019, le Coronavirus causant le COVID-19 a déjà fait plusieurs milliers de morts à travers le monde et continue de faire son bonhomme de chemin n’épargnant aucun pays. Jusqu’à date, officiellement, aucun vaccin n’a été découvert pour le contrôler.
Face au COVID-19, certains pays, comme la Chine, le Taïwan, la Corée du sud et le Canada ont eu recours aux TIC pour limiter la propagation de ce dangereux virus.

Ainsi, plusieurs domaines et outils de la technologie parmi lesquels: le big data, l’intelligence artificielle, la géolocalisation, les bracelets électroniques et autres, sont utilisés.

Dans sa lutte contre le COVID-19, le Taïwan a installé environ 32 caméras dans les stations de transport en commun et dans l’agglomération
de la capitale, Tapei, en vue de détecter les sujets infectés au coronavirus.

La stratégie de Taïwan en la matière se fait grâce à l’utilisation du big data. Le 27 janvier, les informations collectées par l’Agence Nationale de l’Immigration sont intégrées aux fichiers de l’Assurance Maladie. “La combinaison de ces deux jeux de données nous permet de générer des alertes pour indiquer au personnel soignant quand un patient revient d’une zone à risque”, précise Yu-Lun Liu, médecin au sein du département du renseignement du Centre taïwanais pour le contrôle des maladies (CDC).

Les sujets identifiés sont alors pris en charge au travers d’un circuit distinct qui limite les contacts entre les autres malades.Cette logistique utilisée par le Taiwan dans son système sanitaire est réputée d’être l’une des plus équitables et performants au monde.

Pour renforcer ce nouveau jeu de données, les autorités sont allées encore plus loin. “Nous collaborons avec les fournisseurs téléphoniques, sur la base des données en itinérance, pour identifier les personnes dont la dernière escale n’est pas forcément une zone à risque, mais qui ont fait des voyages avec étapes dans des zones impactées par l’épidémie”, complète Yu-Lun Liu.( Source: ADRIEN SIMORRE, À TAÏWAN)

Au canada, l’entreprise montréalaise, PixMob revoie sa production de bracelets lumineux connectés en vue de prévenir la propagation du coronavirus.

Les bracelets DEL à base de plastique recyclé, illuminant à distance dans les foules des spectacles tels que le Super Bowl, les Jeux olympiques, ont été repensés pour encourager le lavage des mains et le rendre plus efficace.

A présent, chaque personne portant un bracelet; une fois activé, le bracelet s’allume en rouge toutes les soixante minutes (ou moins suivant sa programmation) pour rappeler à l’utilisateur d’aller se laver les mains.

Une fois au lavabo, le bracelet s’allume en jaune grâce à un capteur. Ce dernier s’allume en vert une fois les 20 secondes nécessaires à un bon lavage des mains soient écoulées. Cela favorise un lavage assidu des mains.

La compagnie Pixmob envisage d’adapter ses bracelets lumineux intelligents pour la facilitation du triage des patients et des suivis à l’hopital.

De leur côté, des hôpitaux américains auraient déjà signifié leur intérêt pour ce bracelet électronique intelligent de Pixmob. Cependant PixMob souhaite offrir la primeur aux Québecois.

Par ailleurs, la compagnie a mis également en marche la confection des visières ( C’est quoi )pour les personnels soignants.

En ce qui a trait à la géolocalisation, plusieurs pays, tels que les États-Unis, la Corée du Sud, le Taïwan ont déjà mis en place des cartes visant à informer les citoyens sur l’évolution de la pandémie tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle mondiale.

Parmi ces cartes visant à informer les citoyens sur l’évolution de la pandémie; certaines sont plus performantes que d’autres. Par exemple, sur celle utilisée par les autorités Taïwanaises; on peut voir le déplacement des personnes infectées jusqu’à celle qui nous est plus proche. (soit plus précis)

Si aujourd’hui, la Chine est censée sortie victorieuse vraisemblablement de la pandémie. D’autres pays tâtonnent encore dans le noir afin de trouver une issue plus ou moins heureuse à la crise. Tel est le cas de l’Italie, l’Espagne et la France.

Ce n’est non plus pas différent pour la Corée du Sud, où les notifications ne cessent de défiler sur les écrans des smartphones annonçant et détaillant chaque cas de coronavirus et ainsi que le parcours de la personne contaminée en vue d’alerter les personnes qui auraient pu avoir des contacts avec cette dernière. Néanmoins, la Corée du Sud reste l’un des pays le plus touché par la pandémie. Toutefois, le backtraking l’a permis de contenir le virus.

De plus, la Chine de son coté a fait usage d’une batterie de Tic pour combattre la pandémie. Selon Han Xia, responsable du ministère de l’industrie et des Technologies de l’information, la Chine a mis en oeuvre de technologie de pointe, y compris l’IA, les mégadonnées et la Technologie 5G.

La technologie 5 G a grandement été utilisée dans la reprise du travail, le diagnostic des maladies à longue distance et la vérification de la température des personnes dans les réseaux de transport.

Par ailleurs, l’empire du milieu souhaite renforcer le rôle du big data dans la prévention des épidémies dans le pays.

Toutefois, l’on se demande en matière de gestion de données à quoi le monde peut-il s’attendre après cette pandémie? Cette crise sanitaire n’entrainera-t-elle pas une utilisation massive de nos données personnelles par les géants du numérique? En tout cas! Il n’y a que l’histoire qui peut nous dire.

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