Dans un communiqué publié cette semaine, Facebook a annoncé qu’il sera inactif durant les prochaines élections américaines qui auront lieu en 2020.
« Nous ne pensons que c’est un rôle approprié pour nous d’arbitrer les débats politiques et d’empêcher le discours d’un homme politique d’atteindre son auditoire et de faire l’objet d’un débat et d’un examen minutieux. C’est pourquoi Facebook exempte les politiciens de notre programme de vérification des faits par une tierce partie » telle est la déclaration faite dans un communiqué par l’ancien vice-premier ministre Britannique, Nick Clegg, le mardi 24 septembre 2019 annonçant le retrait de la compagnie dans les prochaines élections des États-Unis qui se tiendront en 2020.
Dans un communiqué le mardi dernier, Nick Clegg, nouveau responsable, depuis 2018, des affaires internationales et de la communication de Facebook, a annoncé le retrait de la dite compagnie dans les publications des politiques à son système de vérification pour les prochaines élections américaines. Cette décision survient suite aux accusations dont a fait l’objet la compagnie durant les élections de 2016. Ce qui avait amené le fondateur de la plateforme, Mark Zuckerberg, a présenté ses excuses devant le Congrès en vue de montrer sa prise de conscience après être accusé d’avoir influencé les élections de 2016.
Par ailleurs, l’ancien vice-premier ministre Britannique a fait savoir que les discours des politiciens seront traités désormais comme des contenus d’actualité. Toutefois, la firme interviendra seulement dans des cas d’incitation à la haine et à la violence.
A noter qu’avant que cette décision soit prise, Mark Zuckerberg, a rencontré plusieurs sénateurs du Congrès ainsi que le Président Donald Trump, soit le vendredi 20 septembre. D’où l’on demande si cette décision avait fait l’objet des discussions tenues entre celui-ci et les sénateurs.
