Dès 4h PM, le décor était déjà planté. Le rendez-vous était lancé au local du CEDEL Haïti pour la commémoration de la première journée nationale du mentorat. Un à un, les acteurs de ce grand événement commençaient à défiler. Sourires au lèvres, le cœur joyeux, tous ont pris place et c’était là le début d’une activité qui s’annonçait prometteuse sur la durée.
4h 50 Pm, la voix de l’animateur vedette du journal le 19-20 de la Radio Caraïbes, Michel Joseph, se fit entendre. Sous un ton convivial, le Fondateur du projet “Voie d’espoir” rappela le pourquoi de l’activité du jour. Selon lui, cette première journée nationale du mentorat consiste à rappeler aux jeunes la force qu’ils ont ainsi que l’importance du mentorat dans leur processus de formation. « Nous pouvons tous être des mentors comme nous pouvons tous être des “mentees” » a souligné Michel dans ses propos introductifs.
Puis, l’air enthousiasmé et énergique, il prit le temps de présenter les membres qui composaient ce panel dont il était le modérateur. En face de lui siégeait Rock André, le PDG de CEDEL Haïti, à ses côtés Williamson Sintyl, puis la directrice exécutive d’Arise Project for humanity, Samentha D. Zamy et le premier ambassadeur d’Arise, Manno Beats.
Rock André dans ses propos fit valoir l’importance et le sens qu’a le partenariat d’Arise Project for humanity avec le CEDEL Haïti. Selon lui, ce partenariat est le symbolisme du besoin de renforcement de capacité en temps que jeunes entrepreneurs et leaders, objectif qui cadre avec celui que se donne le CEDEL. Arise et CEDEL sont donc les mêmes maillons d’une même chaîne a fit comprendre Rock André.
A son tour, le Premier ambassadeur d’Arise, Manno Beats, confie que c’était avec un grand honneur qu’il a accepté de représenter fièrement cette organisation qui, selon lui, fait un travail titanesque : L’accompagnement des jeunes. Tout en racontant son histoire et son vécu, l’originaire du Cap-Haïtien, a profité de l’occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes de l’assistance: Rete Pozitif epi kwè nan rèv nou konsa nap rive fè siksè !
L’initiateur du projet Arise, Williamson Sintyl, quant à lui, a pris la parole en étant reconnaissant. Il a pris le soin de remercier tous ceux qui ont fait le déplacement pour cette première journée de célébration du mentorat en Haïti. Williamson a également raconté son histoire et l’idée qui lui a inspiré le projet Arise. « J’ai été aux USA pour faire des études, et une fois là bas, beaucoup de défis notamment celui de la langue me faisait face… Je cherchais à tout prix un mentor, des personnes qui pourraient m’inspirer, des personnes qui pourraient m’accompagner… mais je n’avais trouvé personne… À cause de ce vide que j’ai ressenti, je me suis dit que beaucoup de jeunes en Haïti le ressentaient également. Et donc j’ai fondé Arise. »
Selon lui, le Projet Arise vise à aider les jeunes à changer leur mentalité, à créer leur propre destinée et à impacter leur communauté. Il a compris qu’il existait déjà beaucoup d’organisations communautaires qui évoluaient au sein du pays, mais son projet, dit-il, vise à connecter les personnes de la diaspora et de l’étranger avec son pays (Haïti) afin d’impacter.
De part ses expériences, notamment le projet Mars Shot, Williamson Sintyl confie qu’il a pu apprendre trois (3) leçons capitales :
1- Que peu importe le rêve, il peut se réaliser
2- Que plus le rêve vise la communauté, plus ses chances de réussite augmente sur la durée
3- Qu’en tout temps, nos paroles doivent être de paire avec nos actions.
Ayant été nominé parmi les 3 finalistes du Projet Mars Shot, Williamson confie que son rêve de construire le plus grand centre de mentoring en Haïti a pris possession de lui et a été l’objectif principal de ses actions depuis ces dernières années. Son rêve est d’initier dans plusieurs régions en Haïti un centre de mentoring dans le but d’aider les jeunes à avoir confiance en eux.
Si son rêve paraît ambitieux, la directive exécutive d’Arise, Samentha D. Zamy, est tout aussi confiante que lui quant à la réalisation de ce projet. Elle a su que travailler pour Arise était sa Mission de vie dès ses premières rencontres avec Williamson. Entre gestion des mentors et des “mentees”, Samentha, en bras de fer, dirige l’organisation en Haïti, en l’absence de Williamson et ne compte pas s’arrêter là. Car, selon elle, Arise n’est pas uniquement un projet pour Haïti, mais un projet pour l’humanité. A noter que Arise Project for Humanity est un projet ayant pour mission principale d’inspirer les jeunes à l’action, de leur donner le moyen d’échanger leurs idées,de créer la vie qu’il souhaite et de faire un impact dans leur communauté, peu importe qui ils sont, peu importe d’où ils viennent.
Cette première journée nationale du mentorat était l’initiative d’Arise Project for Humanity et a pu rassembler une trentaine de personnes autour de la question du mentoring. Le cœur joyeux et satisfait de cette première initiative, les initiateurs se sont donné rendez-vous pour le 24 septembre de l’année prochaine pour une activité de plus grande envergure.